Date de sortie : 2 février 2016

Après les collections ”platine” et ”diamant”, Disney lance en grande pompe une toute nouvelle collection DVD/Blu-ray, The Walt Disney Signature Collection’s legacy of animation. Qui d’autre que la toute première princesse Disney, Blanche-Neige, dans le tout premier long-métrage d’animation, Snow White and the Seven Dwarfs, pour débuter le tout du bon pied?

Sorti en salle en décembre 1937, ce film est le classique des classiques à absolument avoir dans votre collection. Si vous n’avez pas de version de Blanche-Neige et les sept nains en HD et format Blu-ray, je vous conseille fortement de mettre la main sur ce nouveau coffret car la durée de la totalité des suppléments est supérieure à la durée du film. Il y a donc une multitude de bonus à regarder et à dévorer. Que ce soit des scènes coupées, une scène alternative, une visite des studios Hyperion ou Walt lui-même qui nous parle de la production de ce chef d’oeuvre, vous aurez beaucoup de plaisir à visionner ces suppléments.

Quelques suppléments sont beaucoup moins intéressants (“Snow White in 70 Seconds”, “Iconography”), mais en général, les suppléments à eux seuls valent le prix d’achat.

bridge

Produit par les Walt Disney Studios et réalisé par Steven Spielberg, Bridge of Spies nous plonge en plein cœur de la guerre froide. Inspiré de faits vécus, le film nous raconte l’histoire de James Donovan (Tom Hanks), un avocat de New-York habitué à défendre des compagnies d’assurance dans divers procès. Alors que Rudolf Abel , un espion soviétique, est arrêté en sol américain, le gouvernement tient mordicus à ce que cet espion ait droit à une bonne défense et à un procès juste, du moins en apparence. Donovan est donc appelé à défendre l’ennemi public numéro un et à être lui-même jugé par ces concitoyens qui ne comprennent pas pourquoi il défend cet homme. La situation se complique lorsqu’un pilote américain, Gary Powers, est capturé par les soviétiques. Donovan est appelé à se diriger en Allemagne et à prendre en charge un échange de prisonniers entre les deux nations.

Bridge of Spies est un très bon suspense historique. Tom Hanks, fidèle à son habitude, est excellent dans le rôle de Donovan. Le sentiment d’urgence et la tension de la guerre froide est bien mise en scène, spécialement tout ce qui touche à la division de l’Allemagne et de la construction du mur de Berlin. Le danger de la mission est bien rendu à l’écran et on s’attache rapidement à cet homme qui est prêt à tout pour aider son pays tout en respectant les convictions opposées au siennes de l’espion soviétique qui désire retourner chez-lui vivant.

Même si la description du film pourrait vous faire penser qu’on a affaire ici à un film d’espionnage et d’action, c’est tout à fait le contraire car Bridges of Spies est un drame historique et le rythme est plutôt lent. Mais c’est tout sauf un reproche, car c’est justement le rythme de ce film qui fait en sorte de bien nous faire comprendre toute la gravité de la situation. Un excellent film qui est d’ailleurs en nomination à la 88e cérémonie des Oscars dans la catégorie du meilleur film. Un autre grand film de Spielberg.

Date de sortie : 8 décembre 2015

Depuis que Disney a mis la main sur Marvel, nous avons été habitués à des films efficaces, divertissants et hauts en couleurs. La belle série de victoires vient de s’arrêter avec la parution d’ Ant-Man. Pas que le film soit sans intérêt, mais comparé au reste de la franchise, il ne tient pas la route.

Avec l’aide d’un costume créé par le Dr Henry « Hank » Pym lui permettant de rétrécir tout en augmentant sa force, l’ancien cambrioleur Scott Lang devient Ant-Man pour bénéficier d’une seconde chance dans la vie et pour retrouver la place qu’il croit mériter aux côtés de sa petite fille. Pym et Lang doivent réussir un impossible cambriolage qui sauvera le monde de Darren Cross qui possède aussi un costume au même pouvoir que celui d’Ant-Man et qui désire vendre sa technologie au plus offrant et ainsi créer une armée d’hommes fourmis.

Beaucoup de choses ne fonctionnent pas Ant-Man. Tout d’abord, un casting très faible en débutant avec Paul Rudd, un habitué des comédies, en qui il est difficile de voir un héros. Pour ma part, il est Brian Fantana (Anchorman: The Legend of Ron Burgundy) déguisé en homme fourmi… Michael Douglas est également très ordinaire dans le rôle du Docteur Henry « Hank » Pym. Monsieur Douglas fait malheureusement acte de présence dans un rôle d’une importance majeure dans l’intrigue. Seule Evangeline Lily nous fait oublier ses rôles anciens (Kate dans Lost) en personnifiant une Hope Van Dyne, fille de Hank Pym, somme toute assez crédible.

Les derniers films Marvel nous présentaient une intrigue complexe ayant souvent des ramifications avec d’autres films de la franchise. Ici, l’intrigue est mince et si ce n’était de quelques références aux Avengers ou à la courte présence du Faucon, un membre assez secondaire des Vengeurs, Ant-Man pourrait être vu comme un simple film de super héros de série B.

La grande majorité du film est consacrée à la présentation des personnages et à l’entraînement de Scott Lang qui s’efforce à découvrir les possibilités que lui offre le costume. Le cambriolage et le combat final nous offrent tout de même quelques scènes d’action intéressantes mais somme toute prévisibles.

Pas d’étoile dans le cahier Canada pour ce film…

Date de sortie : 3 novembre 2015

Présenté comme un spécial de noël, Toy Story That Time Forgot est tout sauf un film du temps des fêtes.
En fait, les événements présentés dans ce court-métrage se déroulent 2 jours après noël, alors qu’un ami de Bonnie l’invite à venir jour chez lui avec ses nouveaux cadeaux. C’est la seule référence à cette fête dans cette production. C’est un peu comme dire que Ferris Bueller’s Day Off est un film sur le baseball car il y a une scène dans le film pendant laquelle ils assistent à un match au Wrigley Field.

Comme je m’attendais à un spécial du temps des fêtes de Toy Story, j’ai dû passer par-dessus cette déception pour apprécier à sa juste valeur cette production qui est vraiment intéressante.

La dinosaure Trixie est déçue que Bonnie ne l’utilise jamais comme un dinosaure dans ses jeux de rôles. Alors qu’elle fait partie des jouets apportés chez son ami par Bonnie, elle aura l’occasion d’être l’héroïne du jour. Mason, l’ami de Bonnie a reçu plusieurs jouets sous le sapin, la grande vedette étant un jeu vidéo nouveau genre. Ce qui fait en sorte d’occuper les deux amis et qui donne l’occasion à Woody et la bande de découvrir les nouveaux jouets de Mason dont une ligne de dinosaures guerriers, les Battlesaurs. Ces derniers ignorent qu’ils sont des jouets (à l’exception de leur chef qui prend un malin plaisir à se servir des autres dinosaures) et prennent les jouets de Bonnie pour des ennemis qu’ils doivent combattre. Trixie, pour sauver ses amis, doit convaincre Reptillus, un des meilleurs guerriers du clan des Battlesaurs, qu’il est un jouet et qu’il aura beaucoup de plaisir s’il accepte cette vérité.

Même si l’intrigue ressemble beaucoup à celle qui nous a fait connaître Buzz qui lui aussi ignorait être un jouet, on a beaucoup de plaisir à visionner cette production d’une vingtaine de minutes. C’est également très agréable de découvrir davantage le personnage de Trixie.

Un facteur à considérer pour l’achat de ce Blu-Ray est la courte durée de ce film. Malgré ce fait, je crois que c’est tout de même un achat obligatoire pour tout fan de Toy Story.

Date de sortie : 3 novembre 2015

Si je laissais mes émotions prendre le contrôle de mon cerveau, je vous dirais qu’Inside Out est le meilleur film de Pixar. Ma raison me dit d’attendre quelques années avant de lui donner cette distinction, question de laisser le temps passer et surtout, de revoir ce film à quelques reprises.

Inside Out est drôle, intelligent, touchant et captivant. Le thème n’est pourtant pas évident : le passage de l’enfance à l’adolescence.

La jeune Riley quitte sa ville et ses amis du Mid-West américain pour la Californie, son père s’étant déniché un nouvel emploi. L’adaptation à ce gros changement est gérée par les émotions qui habitent le Quartier cérébral de son corps : Joie, Tristesse, Peur, Colère et Dégoût. Ceux-ci sont en charge des souvenirs de Riley qui forgent son caractère et l’aide dans la prise de décision. Un conflit entre Joie et Tristesse sur la gestion de l’un de ces souvenirs va faire en sorte qu’ils sont expulsés du quartier cérébral laissant Colère, Peur et Dégoût au contrôle. Catastrophe, Colère met de l’avant l’idée que Riley doit fuguer et retourner dans son Minnesota natal. Joie et peur doivent retrouver le chemin vers le centre de contrôle avant que Riley puisse mettre son plan à exécution.

En supplément, un nouveau court-métrage sur le premier rendez-vous de Riley est très réussi. On y retrouve également quelques documentaires et le très décevant court-métrage Lava.

Inside Out est un classique instantané à vous procurer dès maintenant !

Date de sortie : 13 octobre 2015

Lorsque j’ai vu pour la première fois la bande annonce de Tomorrowland, j’ai tout de suite eu envie de voir ce film au plus vite. En fait, je ne me souviens pas d’avoir eu autant d’excitation à l’idée de visionner une production originale de Disney depuis plusieurs années.

Le film raconte l’histoire de Casey Newton, une adolescente brillante et ingénieuse, qui se fait remettre une épinglette lui permettant de voir comme par magie, Tomorrowland, une cité du futur. Intriguée par ses visions et désirant trouver comment se rendre réellement à cette ville mystérieuse, elle fait la rencontre de Frank Walker, autrefois inventeur de génie, qui l’aidera à s’y rendre. Une fois sur place, ils découvrent que le monde tel qu’on le connaît est destiné à disparaître et doivent trouver une manière d’en changer la destinée.

J’avais eu la chance d’avoir un avant-goût du film de Brad Bird lors d’une visite à Disneyland. Un aperçu de Tomorrowland était offert en plein cœur du land du même nom. On pouvait y visionner un peu plus de 10 minutes du film. On y présentait la première séquence du film, celle dans laquelle le jeune Frank Walker présente une invention à un concours de l’exposition universelle de New-York en 1964. Tout y était pour me rendre heureux. Une ambiance à la Disney avec différents personnages déambulant sur le site de l’exposition et une présence importante de l’attraction It’s A Small World. J’étais conquis! En sortant de la salle, je me suis promis d’aller le voir aussitôt revenu à Québec.

Ce que je fis avec une grande anticipation. Probablement une trop grande anticipation et de trop grandes attentes. Car si la séquence vue lors de mon séjour à Disneyland était fabuleuse, elle était surtout la seule faisant référence à Disney. Ce n’est pas un mauvais film, loin de là, mais mes attentes n’ont pas été comblées après tant de promesses d’un film mémorable. Tomorrowland mérite tout de même d’être vu, ça demeure un bon divertissement et possiblement une excellente initiation au monde la science-fiction pour les 10 ans et plus. C’est un film avec beaucoup d’humour et d’action, des décors impressionnant mais un ton moralisateur qui peut déranger.

Pour ceux qui tout comme moi espéraient plus de référence à Walt Disney ou aux parcs Disney, une des scènes coupées au montage mais offertes en suppléments saura peut-être vous plaire.

À regarder, mais avec des attentes modérées.

Date de sortie : 13 octobre 2015

Lorsque Disney a commencé à offrir ses classiques d’animation en format Blu-Ray, j’ai tout de suite eu très hâte de pouvoir mettre la main sur le film Aladdin. Ce fut long, mais enfin le voici disponible en magasin!

Aladdin est probablement un de mes films Disney préférés. La recette est parfaite. Un héros intéressant et attachant, une princesse forte en caractère, un vilain menaçant et efficace et une forte dose d’humour garce au personnage du Génie. Parlant du Génie, Robin Williams est tout simplement phénoménal dans ce rôle, une performance remarquable.
Encore une fois, le transfert vers le format Blu-Ray est impeccable, les images sont claires, les couleurs sont vives et rien ne peut nous faire croire que cette production date de 1992. Les chansons d’Alan Menken, à qui l’on doit également les bandes sonores des films La petite sirène et la Belle et la Bête, sont toujours aussi efficaces, particulièrement Friend Like Me ou l’excellente A Whole New World.

À vous procurer absolument.