Date de sortie: 27 mars 2018
L’épisode VIII de la saga Star Wars a littéralement polarisé les fans de la franchise. Certains ont réellement détesté, d’autres ont complètement adoré et quelques uns sont perdus entre les deux, comme une princesse Leia flottant dans l’espace.
Mais que vous avez aimé ou non cet épisode, si vous êtes fan de Star Wars, vous devez absolument vous procurer l’édition Blu-ray, ne serait que pour le documentaire The Director and the Jedi qui est à voir et à revoir.
On a l’habitude des images en coulisses et des différentes »featurettes » normalement offertes lors de sorties DVD et Blu-ray, mais The Director and the Jedi est monté et présenté dans le format d’un documentaire classique et nous en montre beaucoup sur le tournage mais aussi sur l’expérience de vie que ce tournage a procuré à différents intervenants, principalement le réalisateur Rian Johnson et Mark Hamill. Ce dernier, ayant un tout autre point de vue que le réalisateur sur ce que représente son personnage de Luke Skywalker et le rôle qu’il devrait jouer dans cet épisode et cette nouvelle série, passera par plusieurs gammes d’émotions, voulant donner le meilleur de lui-même et amener le personnage là où le réalisateur le souhaite malgré son désaccord profond. Dans ce documentaire d’une heure trente, on réalisera que peu importe notre opinion sur le film, Johnson a tout donné pour créer l’épisode qu’il souhaitait offrir aux fans. On s’attarde à certaines scènes marquante de The Last Jedi, dont la scène du casino, chère au réalisateur mais que j’ai pourtant détesté, les auditions pour le personnage de Rose qui n »étaient pas terminées alors que le tournage du film était déjà débuté, la touchante réunion de Mark Hamill et de la marionnette de Yoda (et de Frank Oz qui la manipule) et le tournage d’une scène forte en émotions mettant en vedette Hamill et Carrie Fisher. Du pur plaisir pour les fans.
Dans les autres suppléments, il y a des scènes supprimées, un court-métrage sur la vision de la Force de Johnson, la performance avant les effets spéciaux d’Andy Serkis en Snoke et plus encore.
Pour ce qui est du film, je ne veux pas trop élaborer sur le sujet pour ne pas gâcher le plaisir de ceux qui ne l’ont pas encore vu, mais je suis comme la princesse Leia flottant dans l’espace. Je semble dériver davantage vers la planète de ceux qui n’ont pas aimé. Trop d’humour (quoi que la version originale anglaise a une approche plus subtile dans le jeu), trop d’incohérences (on en n’est pas à une incohérence près dans Star Wars, je vous le donne) mais surtout, trop d’intrigues présentées dans The Force Awakens ont été rapidement écartées par Johnson pour laisser place à sa vision de la trilogie. Le seul problème, c’est que c’est J.J Abrams qui reprendra la place derrière la caméra pour l’épisode suivant. Bonne chance J.J!
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