Date de sortie: 7 juin 2016

Est-ce qu’un film Disney sans princesse, sans personnage humain et sans multiples numéros musicaux peut connaître le succès? Oh que oui!!!

Zootopia est le deuxième film le plus rentable de l’histoire des studios Walt Disney, derrière Frozen, rien de moins. De plus, de tous les films basés sur une histoire originale, seul Avatar de James Cameron a connu plus de succès aux guichets que ce 135e long-métrage d’animation des studios Disney. Pourtant, la campagne promotionnelle était plutôt modeste et Disney ne semble pas avoir prévu cet énorme succès. La preuve, les personnages de ce film sont très peu présents dans les parcs (à part quelques apparitions dans des parades ou dans des ‘’meet and greet’’) et les boutiques des parcs Disney n’ont pas été inondés de produits dérivés. Alors comment expliquer que Zootopia a récolté plus de 73.7 millions de dollars américains lors de son premier week-end en salles (la meilleure performance pour un film d’animation Disney, plusieurs millions de plus que Frozen)??? En fait, c’est très simple, Zootopia est tout simplement un excellent film.

Dès les premiers visionnements de presse, le mot s’est rapidement passé. Zootopia raconte une belle histoire, est un film drôle, touchant, traite de sujets importants (les préjugés, les stéréotypes), nous présente des personnages attachants et est un véritable chef-d’œuvre d’animation.

En animation, on dit que ce qui est le plus difficile à réaliser techniquement ce sont les cheveux d’humain ou les poils d’animaux. Imaginez, ce film nous présente que des personnages à fourrure! Plusieurs logiciels ont été développés ou améliorés expressément pour la réalisation de ce film et le résultat est tout simplement fantastique.

Pour ceux qui ne connaissent pas du tout l’histoire de Zootopia, le film raconte l’histoire de Judy Hopps, petite lapine venant de la campagne et tout premier lapin officier de police à être engagé dans la grande ville de Zootopia. Son arrivée ne plaît pas aux hauts gradés de la station de police qui la relèguent à des travaux simples (agente de stationnement) alors qu’elle rêve de missions et d’enquêtes d’envergure. Alors qu’elle mène sa propre enquête sur la disparition d’une loutre, le hasard met sur son chemin le renard et petit escroc Nick Wilde. Mais on le sait bien, les renards sont rusés et mesquins. Mais le sont-ils réellement?

Zootopia n’est pas qu’un excellent film d’animation, c’est un excellent film point. L’intrigue est pleine de rebondissements et nous offre d’excellents moments dignes de grands films de type ‘’buddy movie’’ (deux héros très différents).

Si vous n’avez pas encore vu Zootopia, cliquez rapidement sur le lien en bas de page pour vous procurer ce classique instantané!

Date de sortie: 24 mai 2016

The Finest Hours (Les heures de gloire) raconte l’histoire vraie d’une périlleuse opération de sauvetage maritime suite au naufrage des pétroliers SS Fort Mercer et SS Pendleton en 1952 près de Cap Cod aux États-Unis. Le film est inspiré du roman The Finest Hours: The True Story of the U.S. Coast Guard’s Most Daring Sea et également d’entrevues réalisées avec des survivants de cette tragédie.

Nous suivons en parallèle deux groupes d’individus. Premièrement, Ray Siebert, un officier mécanicien qui fait tout en son possible pour maintenir le SS Pendleton à flots en attendant les secours alors que quelques marins se réfugient dans la poupe du navire. Deuxièmement, nous sommes témoins du courageux capitaine Bernie Webber et de quelques volontaires qui quittent dans un navire en piteux état avec comme objectif de mener une opération de sauvetage.

On a affaire ici à un genre de film pour lequel le visionnement en salle, sur grand écran, est probablement préférable. Il y a énormément d’effets spéciaux et beaucoup d’action, mais l’impact est un peu moindre sur un téléviseur. Certains diront peut-être qu’il y a même un peu trop d’action et qu’on s’appuie un peu trop sur les effets visuels alors que le courage des personnages n’est peut-être pas assez exploité, surtout dans le contexte d’un fait vécu. On a un peu de difficulté à s’accrocher aux personnages malgré le fait que ce qui nous est présenté a bel et bien eu lieu. On ne sent pas nécessairement l’urgence de la situation, c’est comme si on avait décidé de miser sur le visuel et qu’on avait oublié de diriger les acteurs. Par contre, si vous aimez les scènes spectaculaires, les prises de vue à couper le souffle et être plongé au cœur de l’action, vous devriez être servis, mais seulement à mi-chemin du film. Somme toute un bon divertissement, mais les marins qui ont vécus cette incroyable tragédie méritaient que l’on raconte un peu mieux leur histoire.

Date de sortie: 5 Avril 2016

Très difficile de vous donner mes commentaires sur The Force Awakens sans gâcher le plaisir du nombre très peu élevé d’êtres humains qui n’ont pas encore vu le 7e épisode des aventures de la famille Skywalker.

Si je veux résumer sommairement l’intrigue du film sans rien gâcher, je vous dirai que l’action se déroule environ 30 ans après le Retour du Jedi et que Luke Skywalker a disparu. The First Order a repris où l’Empire a échoué et tente d’éliminer la nouvelle République et de retrouver Luke. La Résistance, un mouvement plus ou moins officiel mais tout de même appuyé par la République, fait tout en leur pouvoir pour contrer The First Order et retrouver Luke en premier. La générale Leia Organa mène les opérations de la Résistance.

Véritable passation des pouvoirs entre les personnages de la trilogie originale et ceux de cette nouvelle trilogie, The Force Awakens a été un succès planétaire et ce, à juste raison.
Pour certains, l’aspect négatif de ce nouvel épisode est la ressemblance majeure à l’épisode IV, A New Hope, le premier épisode de la trilogie originale. Pour les autres, l’aspect positif de ce nouvel épisode est la ressemblance majeure à l’épisode IV, A New Hope!!!
Si vous êtes comme moi, un fan fini de la trilogie originale, TFA vous fera même oublier l’existence des très ordinaires épisodes I à III.

Les nouveaux comédiens sont excellents, on s’attache rapidement à eux et on retrouve le même esprit et le même univers que dans la trilogie originale. Pas d’intrigue à saveur politique ni de tentative d’expliquer la Force. Que du plaisir, une intrigue à la fois simple et étoffée, de l’humeur, de la suspense et probablement quelques larmes. En fait, assurément quelques larmes. J. J Abrams nous a offert le film que l’on attendait depuis des années. Ni plus, ni moins diront certains, mais je vois cet épisode comme le premier chapitre d’une nouvelle épopée. Cet épisode sert à la fois de pont entre la nostalgie des épisodes précédents et l’immensité que l’univers de Star Wars pourra nous offrir lors de prochaines années. On retrouve nos pantoufles, mais ce sont des nouvelles pantoufles. Elles sont à la fois confortables mais elles sentent tout de même le neuf!

Il y a tellement d’éléments positifs à cet épisode, que ce soit le tournage en extérieur dans de véritables décors naturels, l’utilisation d’effets spéciaux réels et non pas seulement en images de synthèse ou tout simplement le fait d’avoir tourné le tout sur pellicule.

Lorsque le générique de la fin défilera sous vos yeux, vous aurez déjà hâte à l’épisode VIII!
Heureusement, grâce à ce coffret, vous aurez du matériel à visionner en attendant…

Secrets of The Force Awakens: A Cinematic Journey

Documentaire de 70 minutes, un mélange d’entrevues et d’images du tournage. Pas beaucoup d’informations privilégiées, mais tout de même très intéressant. J’ai beaucoup apprécié le segment sur Harrison Ford, sa relation avec le personnage d’Han Solo et sur l’évolution du personnage. C’est également incroyable de voir à quel point tous les acteurs étaient excités de participer à ce projet et à quel point ils attendaient de mettre les pieds sur le plateau de tournage pour voir les décors et surtout le Millenium Falcon!

The Story Awakens: The Table Read
Court segment sur la toute première lecture du scénario en groupe avec les acteurs du film. Mark Hamill en fait la lecture.
Crafting Creatures
Un autre segment sur la réalisation des différentes créatures vues dans le film. De voir l’intérêt et l’attention qu’ils ont mis sur la conception de véritables créatures plutôt que de créer que des personnages en CGI est un véritable bonheur pour un fan de Star Wars.

Building BB-8
Court-métrage sur la conception de BB-8, le sympathique droid du film. On y voit les différentes versions utilisées dans le film et on y voit également les premiers concepts lorsque BB-8 devait être un petit robot volant.

Blueprint of a Battle: The Snow Fight
Superbe et trop court vidéo sur la réalisation d’une scène majeure du film mettant en vedette l’affrontement entre Finn, Rey et Kylo Ren. Totalement incroyable de voir que la forêt a entièrement été construite dans un studio.

ILM: The Visual Magic of the Force
Segment sur l’implication de l’entreprise ILM et sa contribution sur les effets spéciaux dans le film. Rien de vraiment nouveau si on l’habitude de regarder ce type de documentaire, mais c’est toujours intéressant de voir tout ce qu’ils peuvent faire grâce à la magie du cinéma!

John Williams: The Seventh Symphony
Clip beaucoup trop court sur le compositeur John Williams dont l’œuvre joue un rôle majeure dans la franchise Star wars.

Deleted Scenes
J’avais vraiment très hâte de voir les scènes supprimées. J’ai l’impression qu’on en garde quelques-unes pour un coffret ‘’édition spéciale’’ car il y en a très peu, elles sont courtes et plus ou moins intéressantes.

Force for Change
Présentation de l’organisme de charité mise sur pied par Lucasfilms.

En conclusion, l’achat de ce coffret est déjà justifié par la grande qualité cinématographique de The Force Awakens et les suppléments font en sorte d’augmenter notre plaisir.

Que la Force soit avec vous!

Date de sortie: 1er mars 2016

Lego Star Wars: Droid Tales (Lego Star Wars : Les Contes des Droïdes) est un dvd rassemblant 5 épisodes d’une série télé mettant en vedette un combo toujours gagnant, c’est-à-dire l’univers Lego et l’univers Star Wars.

Cette série nous raconte la saga Star Wars en chronologie, de La Menace fantôme au Retour du Jedi, mais du point de vue de nos deux droids préférés, R2-D2 et C-3PO à travers ces différents épisodes :
Exit from Endor
Crisis on Coruscant
Mission to Mos Eisley
Flight of the Falcon
Gambit on Geonosis

Ce que j’aime de cette série, c’est qu’on respecte l’authenticité de l’histoire tout en nous en présentant de nouvelles facettes et ce, avec une bonne dose d’humour. Un peu comme on en retrouve dans les jeux vidéo de Star Wars Lego. Il y a beaucoup de blagues pour les initiés de cet univers. Si vous connaissez déjà l’histoire de la saga, il n’y aura bien sûr pas de surprise mais le fait de revivre ces aventures d’une nouvelle façon est un réel plaisir.
Pour les tout-petits qui n’ont pas encore découvert cet univers, c’est une excellente introduction car les épisodes ne sont pas très longs, l’essentiel de l’histoire s’y retrouve et surtout, comme les personnages sont en Lego, ça fait en sorte que les scènes d’actions sont pratiquement sans aucune violence. À moins de trouver que des personnages en Lego qui explosent en milliers de briques soit violent en soi.

Une série à découvrir.

Date de sortie : 23 février 2016
La Garde du Roi lion : Un nouveau cri est un téléfilm qui sert d’introduction à la toute nouvelle série de Disney Jr ‘’The Lion Guard’’.
Kion, le deuxième rejeton de Simba et de Nala, mène une équipe d’animaux pour protéger la Terre des Lions. À travers ce film et la série, on retrouve certains personnages connus tels que Kiara, Timon, Pumbaa, Rafiki, Zazu, Nala et bien sûr le roi lui-même, Simba. On fait également connaissance de nouveaux personnages dont Fuli le guépard, Beshte l’hippopotame mais surtout Jasiri, une hyène amicale et gentille, une première dans les aventures du Roi Lion.

En ayant affaire à un téléfilm, il ne faut pas s’attendre à une qualité d’animation comparable à celle du chef d’œuvre Le Roi Lion. Par contre, pour un film conçu pour la télé, c’est très surprenant à quel point les images sont fluides et on sent un souci d’une animation de qualité. On mélange humour et aventures dans ce film et petits et grand y trouveront leur compte. Les chansons sont efficaces et je sens que cette série sera un hit chez les tout-petits.

Date de sortie: 23 février 2016

Arlo, un jeune dinosaure peureux, se retrouve à des kilomètres de sa maison après être tombé dans l’eau suite à un violent orage. Dans sa quête pour retrouver sa maison, il rencontre un jeune humain, Spot, qui le nourrit et le protège contre les prédateurs. Arlo et Spot poursuivront leur route ensemble pour à la fois créer une nouvelle amitié et retrouver leurs familles respectives.

Le bon dinosaure. Tout est dans le titre. Ce n’est pas l’incroyable dinosaure, le fabuleux dinosaure ou l’extraordinaire dinosaure. C’est le bon dinosaure. Et c’est ce que ce film est. Un bon film.

Le plus grand défaut de ce film est d’être produit par les studios Pixar. Si ce film portait la signature des studios Dreamworks,Blue Sky Studios ou même des studios Walt Disney, la perception de film serait différente. À chaque fois qu’un nouveau film Pixar sort en salle, on s’attend à une œuvre visuellement spectaculaire, à la fois drôle et intelligente mais surtout d’une très grande originalité. Le bon dinosaure a toutes ses qualités à l’exception de la dernière, celle qui caractérise le plus les studios Pixar, l’originalité. On a affaire ici à une ixième version de la traditionnelle histoire du héros qui est séparé de sa famille et qui, pour la retrouver, devra relever une multitude de défis et qui fera de lui une meilleure personne (dinosaure dans ce cas-ci). On s’amuse, on aime les personnages, on rit, on est touché mais on n’est pas éblouit par l’intelligence de la trame narrative comme on a pu l’être par Inside Out, Up!, Ratatouille ou Toy Story. Probablement que dans quelques années, je vais me dire ‘’ah oui, Le bon dinosaure est un film de Pixar’’, un peu comme je me le dis à chaque fois pour Brave qui font tous les deux beaucoup plus ‘’Disney’’ comme production que ‘’Pixar’’. D’ailleurs, c’était la première fois que Pixar faisait paraître deux films la même année. Avec les résultats plus ou moins mitigés en salle de ce deuxième film de 2015 comparé au grand succès d’Inside Out, je me demande si les studios oseront refaire la même chose dans les années à venir.
Assez parlé du défaut, The Good Dinosaur déborde de qualités. En commençant par l’animation qui est tout simplement hallucinante. Les décors sont magnifiques et l’animation de l’eau est hyper réaliste. Je dirais même que tout le visuel est parfois trop réaliste comparé aux personnages qui sont un peu plus ‘’cartoon’’. Mais lorsqu’on nous présente des paysages, on croirait voir des images de scènes réelles et non pas dessinées et conçues par ordinateur. Le rythme du film est également très bon et il n’y a pas de temps mort.

Si vous n’avez pas eu la chance de le voir en salle, je vous recommande de vous procurer The Good Dinosaur et plus spécialement en format blu-ray. Vous n’aurez qu’à le classer dans la pile ‘’Disney’’ de votre collection plutôt que dans la pile ‘’Pixar’’ 😉