Date de sortie : 18 mars 2014
4.5/5

Difficile d’être objectif envers ce film lorsqu’on est un fan de Disney. Être témoin d’un des moments les plus importants des studios Disney n’est pas quelque chose que l’on peut voir à tous les jours… C’est ce que nous offre le film Saving Mr Banks. J’avais déjà vu la version française en salle, mais comme je ne suis pas très friand des traductions, j’avais très hâte de visionner la version originale.

Pour ce qui est de l’histoire qui nous est racontée, voici ce que notre ami Charles a écrit en décembre dernier:

Nous nous retrouvons donc en 1961 après plus de 14 ans de tentatives infructueuses de Walt d’obtenir les droits. À ce moment, l’auteure Australienne P.L. Travers est dans une situation financière difficile et n’a en quelque sorte pas d’autres choix que de se rendre en Californie et d’écouter sérieusement l’offre de Disney, bien qu’elle n’ait absolument pas l’intention de céder les droits et qu’elle ne soit aucunement impressionnée par Walt Disney, ses personnages ni son parc !

L’histoire relate donc des négociations souvent houleuses mais nous fait aussi connaître en parallèle l’enfance de madame Travers qui explique bien des choses. Malgré toute l’ouverture possible de Disney, les fabuleuses chansons créées par les frères Sherman et tous les caprices de l’Auteure qui sont l’un après l’autre acceptés par Walt… les droits d’adaptation semblent toujours s’éloigner.

Mais Walt Disney n’est pas qu’un homme d’affaires, il est très humain. Il a aussi eu une enfance pas toujours facile, il a dû surpasser plusieurs épreuves au cours de sa vie et son expérience personnelle l’aide à découvrir et à comprendre ce qui habite madame Travers et l’impact de son vécu sur son refus de vouloir de céder les droits de cette histoire qui lui tient tant à coeur.

Le jeu d’Emma Thompson est parfait. Pour ma part, j’aurais aimé que Tom Hanks habite davantage le personnage de Walt. On voit Hanks jouer Disney, mais on n’oublie jamais que c’est lui derrière le personnage contrairement à par exemple Daniel Day-Lewis dans le film Lincoln où on oublie totalement l’acteur.

Le seul défaut de cette production est encore une fois la qualité des suppléments. Depuis quelques temps, les parutions des studios Disney sont plutôt chiches en suppléments… On a droit à un documentaire sur les studios d’animation qui est très intéressant mais beaucoup trop court, à des scènes supprimées et un moment magique avec Richard Sherman pour lequel un vidéo viral avait circulé sur le net en nous promettant qu’on en verrait davantage lors de la parution du Blu-ray. Le fameux  »davantage » dure environ 30 secondes…

Outre cette petite lacune, ce film est un véritable cadeau pour les fans de Disney que nous sommes….

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